jerome beauruelle

Je l’avais construit de mes mains Ça ne ressemble pas à grand-chose Un mélange de sourires, De larmes et de poussières Quelques rêves, bien sûr Et c’était mon petit monde à moi Ma cabane au creux d’un arbre

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L'Homme moderne est de nature à détruire cette dernière pour assouvir un besoin qu'il s'est inventé. Il se donne bonne grâce en s'adoubant de sainteté et balaie de nécessité, les massacres et destructions.

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Nous pouvons ne pas savoir; nous ne pouvons pas ignorer. Se borner à vouloir suivre un modèle Qui s’enivre de lui-même Ne pas savoir que d’autres sont possibles Car on nous désapprend le rêve Nous enfilons volontiers cette camisole Que nous appellons...

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En ce moment, dans l'Aube, je me crois en Normandie. ça bruine, ça crachine, ça pleuviotte, ça pleuvine, pis tu t'prends une ondée, y'tomb'eud'yo, pis y'pleut à seau, des cordes, comme vache qui pisse. Bref, 50 nuances de gris au pays de l'andouillet...

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J'éponge donc j'essuie

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Quand on nous donne que l’illusion du choix. Quand on nous fait croire qu’il n’existe qu’une vérité Quand on préfère être léthargique Alors nous refusons nos vies Et endossons nos peaux de moutons Les animaux sont moins cons Ils n’ont pas besoin d’acheter...

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C’est l’histoire d’un petit garçon qui ne voyait pas toutes les couleurs. “Quel étrange petit garçon” disaient les gens. L’enfant s’en moquait ! Etait-ce vraiment important ? C’est vrai qu’il ne voyait pas toutes les couleurs mais le peu qu’il voyait...

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être adulte ce n'est pas effacer l'enfant que nous étions. C'est lui garder une place malgré nos responsabilités. Enfin je crois.

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Le silence m’effraie. Je crois bien plus que tout. Il me renvoie à mon inexistence encore que cela soit prétentieux de se réclamer existant. Pourtant je m’y réfugie dans ma cabane du son suspendu. Quand grognent les haineux, les jaloux, les égoïstes....

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La perfection… Folie pour certains, inatteignable pour d’autres. Je crois que la recherche de la perfection est un moteur puissant. Je crois tout autant qu’il ne faudra jamais l’atteindre.

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J’ai le cœur en écharpe Et mes rêves en bandoulières Mon fusil, je l’ai jeté J’ai gardé la fleur Je me sens capable de construire Tous les châteaux que tu désires mais Voudras-tu y entrer ? Suis capable d’imaginer des jours trop mûrs Qui attendent juste...

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juste naitre un peu plus pâle.

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En voilà une question qu’elle est bien bonne. Si nous nous basons sur le sens moderne du terme, cela correspond à un état plus ou moins durable durant lequel il y a absence de souffrance. D’un point de vue physiologique, le bonheur est la satisfaction...

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Devrons-nous nous cramer sous des soleils indécis ? Devrons-nous sombrer dans des sommeils abrutis ? A se contenter de soubresauts A se contenter de sourires éteints Boucliers de libre-arbitre feints Vendeurs à la sauvette de conscience au rabais Livreurs...

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Ce qui est bien quand on est pessimiste ; c'est que ça se passe toujours mieux que ce qu'on avait imaginé.

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Déchirons d’un geste maladroit Les ombres de la nuit Tissons les comme notre refuge et gardons en son sein Cette lumière née de notre résonance Garde à celui qui ne nous prendra pas au sérieux Nous avons domptés les monstres du placard Et ceux sous nos...

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Souvent, il suffit juste de déchirer le tissu qu'on appelle "habitude" pour s'apercevoir que ce n'est qu'un filtre qu'on veut croire rassurant.

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Je la croise tous les jours Elle me sourit, enfin je crois. C’est con, mais ça fait ma journée. Je me sens plus léger. Ce sourire…est particulier. La perfection c’est la beauté absolue. La petite imperfection, c’est le charme. Alors je passe, jour après...

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Employer son temps à se mettre des dettes sur le dos pour acheter des objets inutiles pour impressionner des gens dont on a que faire. Achète ton bonheur artificiel et pour le reste ? Il y a mastercard. Sinon, y a sourire et s'en foutre du qu'en dira-t-on....

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2 heures du mat’. Ma copine Insomnie me fait du coude. Elle trouve que ça fait un peu trop longtemps que nous n’avions pas eu de tête à tête. Je la bouderai volontiers pour une discussion avec Morphée mais me voilà réveillé. Ma perception du temps est...

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Faire mentir ma bonne étoile Crier à s’arracher les poumons Regarder à en devenir aveugle Comme si c’était la dernière chose que je pouvais faire Ecouter à en devenir sourd Courir jusqu’à s’écrouler Pendant que le monde tourne Tenter de suspendre le temps...

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Je désarroi Je tristesse Triste roi Royaume sans finesse j’ai dû me tromper d’espoir Encor Etoile d’un soir N’était-ce que luciole ? Devrais-je m’échouer Dans quelques havres faciles ? Paradis imbéciles Instantanés au fond d’une fiole Vendue à la sauvette...

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Rester fort quand il n’y a pas d’autre alternative Rester fort puisque personne pour écouter Rester fort et avancer Aider les autres, ceux à qui ont tient Ceux qui ont l’impression que rien ne peut m’ébranler Les aider autant que je peux Le meilleur ami...

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M'entendras-tu à travers mes silences ? Me verras-tu dans mes transparences ? Me devineras-tu dans mes absences ? M'inventeras-tu dans tes transes ? Me sortiras-tu de l'ignorance ? M'inviteras-tu dans tes danses ?

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J’ai déjà fait un bout de chemin Des baffes, j’en ai pris J’ai d’abord appris à rendre Puis j’ai appris à esquiver. J’en ai pris des impasses Toujours, j’ai su ravaler ma fierté J’ai su me remettre en question J’ai fini par apprendre Rester immobile à...

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Il y aura toujours des moulins Et autant de Don quichotte Enfin, ceux qui seront enclin Il y en aura toujours qui brandiront « C’est pas ma faute, je n’y suis pour rien. C’est mon père et le père de mon père » Pourront-ils regarder leurs enfants ? Chacun...

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C’est l’impact que je redoute Mais c’est inéluctable La chute, m’enchante à y réfléchir Je n’ai de cesse Que de tomber Cela se terminera dans un bruit sourd Je tombe des nues Et le sol me tend les bras Il veut m’enlacer Etreinte définitive à quoi bon...

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C’est amusant à quel point l’auto-satisfaction que procure une zone de confort puisse nous conforter dans l’immobilisme. A défaut d’un bien, se contenter d’un « c’est pas si mal ». Puisque ce qu’on a, est. Alors, oui ! La recherche d’un bien peut se traduire...

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Avoir la folie de l'enfant et croire que tout est possible. Avoir la rigueur de l'adulte et le prouver.

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Ce n’est pas plus qu’un reflet Est-ce vraiment moins ? Un caillou qu’on lance en ricochet Espérant le rebond Juste avancer Est-ce vraiment loin ? Ou alors s’arrêter A quoi bon

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Et si, du bout des doigts, je devinais vos lèvres Partir si loin et rester figé N’osant pas, fébrile Ne sachant pas si c’est rêve ou réalité N’osant pas, de peur que la réalité s’évanouisse Ne laissant, sous mes doigts, qu’une presque sensation Je ne...

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Il n'existe de richesse que pour celui qui se contente de peu

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La connaissance est le seul luxe que je peux m'offrir.

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L'homme a choisi le mouvement. L'arbre, le temps.

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Nous tombons tous en amour. C'est la seule chute transcendante.

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l'intellectualisation systématique est la meilleure façon de désintéresser efficacement et durablement un peuple arborant fièrement ses oeillères que sont les télé-réalités et les médias de masse.

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Pas évident cet exercice puisqu’il faut déjà savoir évaluer le niveau de l’assistance. N’oublions pas que nous jugeons avant tout par le filtre de notre intelligence. Intelligence d’ailleurs qui est toute subjective puisque seul élément connu de nous...

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La solitude: c'est l'absence de reflet de soi dans le regard de l'autre. L'amour: c'est le reflet de soi sublimé dans le regard de l'autre. Conclusion ...

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Elle me dira de quoi qu’on cause ? Je lui répondrais de la rose Et de tout autre chose Mais en substance de la rose Car voilà de quoi la Femme dispose De la beauté de la rose Et en tout état de cause On en revient à la rose Peu importe comment on la pose...

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Cela fait maintenant une bonne soixantaine d’années que les glaciers ont quittés les montagnes. En fait, ça c’est passé comme les scientifiques l’avaient annoncé mais en plus rapide. En dix ans, l’ensemble des glaces a fondu ce qui provoqua une forte...

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Ça fait si longtemps … ça fait si longtemps que je marche sans but. A traverser tellement de terres arides que j’en oublie leurs noms et puis … A quoi bon s’en rappeler ? A une époque nous donnions des noms aux choses pour se les approprier. La bonne...

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Suis-moi, Comme si demain n’existait pas Suis-moi, Mets tes pas dans mes pas Parles-moi, Comme si j’étais Toi Je t’apprendrais à t’oublier A travers le vent Je t’apprendrais à exister En acceptant les éléments Tu fais partie d’un tout C’est en s’oubliant...

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J’ai cru voir un Ange Et dans ses yeux, le reflet De la beauté du monde Il m’a parlé Et m’a dit que tout n’était pas que fange Que tout n’était pas immonde J’ai cru sentir un Ange Et entre ses bras, la chaleur De la bonté humaine J’ai compris que les...

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Tu lui trouveras Ce que je n'ai pas Il te dira Des mots d'amour Des mots valables qu'un jour Et tu y croiras, Tu partiras Me laissant là Je me battrai jour après jour A regagner ton amour Mais tu m'ignoreras Me laissant là Brisé, Je crois Quelque chose...

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Et la tawa dresse, comme autant de sépultures, ces arbres atrophiés. Ces arbres mutilés. Leur seul crime étant d'avoir poussé là. Et l'on vous rétorque: on a toujours fait comme ça. Sans aucune autre forme de procès Sans même une place pour plaidoyer...

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Du chaos, naît l'ordre ! Enfin c'est ce qui est couramment admis. Alors de la déstructuration, il naît quoi ? Je ne veux pas dire que j'ai le monopole au niveau des blessures Mais j'ai comme qui dirait un vécu Pour ne pas dire un sur-vécu Pas mal de gens,...

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j'ai souvent tutoyé la solitude et te voilà dans éclat de rire me disant qu'il n'y a rien de pire que d'être seul et que rien n'élude la tristesse si ce n'est la prendre à bras-le-corps étouffer les remords et ne pas être bégueule Soit heureux puisque...

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Le temps passe et s'enfuit Est-ce là le résumé de toute une vie ? En si peu de temps ? En si peu de moments ? En si peu de souvenirs ? Est-ce là tout ce qu'il y a en dire ?

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